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Tombeau de
Marilyn Monroe
 
 
 
A propos de ce tableau  
 
Premier de la série Les Tombeaux, ce tableau inspira plusieurs commentaires.
 
 
 
Ce qu'en dit Micheline LO  
 
La peinture peut-elle rassembler en une toile le paradoxe de Marilyn, fruit pulpeux mais tellement fragile ? Il fallait essayer.

J'ai peint une série de Tombeaux, qui voulaient rejoindre en un hommage à de grands défunts l'image qu'ils laissaient d'eux. Ce qui m'attirait c'est leur paradoxe. Marilyn MONROE, la blonde éternellement jeune, était naturellement rousse; naturellement aussi, il lui faudrait veillir.
 
 
 
Ce qu'en dit Henri VAN LIER  
 
Ainsi s'imposa à nouveau le portrait, ce genre pictural abandonné par l'art « moderne » et même « post-moderne ». Ici, le premier entrepris, celui de Marilyn Monroe, était trop grand pour être dressé sur le mur de sa maison d'été en Drôme provençale. Elle le peignit donc au sol, et retrouvant son travail un matin, crut voir une pierre tombale. Pourquoi ces portraits ne seraient-ils pas des Tombeaux, selon le titre de Mallarmé pour ce groupe de ses Sonnets où chacun devait se fixer « tel qu'en lui-même enfin l'éternité le change » ?

Tombeau 1 - Marilyn Monroe – A cette époque, le tombeau initial devait être celui de Marilyn, puisque personne n'avait jamais autant été l'image comme image, au point qu'après The Last Session (sa dernière séance de pose avec Bern Stern), le corps physique nommé Monroe Marilyn n'avait plus de raison d'être, et réclamait même sa disparition. Micheline Lo en retint trois « catastrophes élémentaires » : l'ombilic parabolique d'une bouche paysage, la fronce de la naissance des seins, l'ombilic hyperbolique de l'échancrure d'un corsage.